BEM-EUROMED : la fusion de l’année en 5 points

« Nous sommes en train de créer le troisième groupe français en terme de taille, car il faut avancer avec une ambition à la hauteur de notre vision » – Bernard Belletante, Directeur d’Euromed
« L’objectif est de se situer dans le top 15 européen dans les 5 ans » – Philip McLaughlin, Directeur de BEM


 

1. Les origines
« Cette période a duré 18 mois avec un travail intense de 6 mois. » Bernard Belletante
C’est au sein d’ECRICOME que Bernard Belletante et Philip McLaughlin ont commencé à penser aller au-delà du concours, en mettant en place avec les autres écoles des initiatives telles qu’un PhD ECRICOME, des transferts de crédits entre écoles et des échanges d’étudiants. Après une analyse de leur potentiel, des échanges de documents et l’annonce d’autres rapprochements d’écoles, ils ont accéléré le processus de fusion sous l’impulsion de leurs instances de gouvernance qui partageaient l’idée que pour doter leurs territoires de structures d’enseignement de dimension européenne puis mondiale, il fallait prendre un certain nombre de mesures immédiates.

 

2. Le statut juridique
« Nos écoles ne vont pas disparaître mais s’enrichir de leurs différences. » Philip McLaughlin
Cette fusion deviendra effective au premier janvier 2013. Il s’agira d’un établissement privé autonome au statut juridique d’association. Elle sera gérée par un Conseil d’administration et un Directeur général nommé qui mettra en place son équipe dirigeante. Rien n’est décidé au niveau de la direction, cette question n’étant pas d’actualité car les deux directeurs entendent placer l’intérêt des structures avant leurs intérêts personnels. Comme le souligne Bernard Belletante : « On ne construit pas une stratégie en pensant à sa propre carrière. »

 

3. Les objectifs
« Nous souhaitons passer de 9000 étudiants aujourd’hui à près de 12 000 en 2017. » Bernard Belletante
Le groupe émergent qui possède 3 campus à l’étranger, en Asie, au Maghreb et en Afrique, sera amené à créer 2 autres campus dans une nation émergente et en Amérique du nord afin d’avoir une école globale capable de recruter localement des étudiants. La nouvelle école entend doubler la taille de son corps professoral et faire émerger des thèmes de recherche extrêmement porteurs pour être identifier comme maîtrisant une expertise reconnue au niveau mondial dans la pratique modernes du marketing, la RSE, l’agroalimentaire et le vin, le luxe, la marque, l’entrepreneuriat et la culture.

 

4. La pédagogie
« Nous allons pouvoir démultiplier nos innovations pédagogiques. » Philip McLaughlin
La nouvelle structure élargira son projet éducatif afin de proposer des disciplines nouvelles en créant peut-être de nouveaux départements (art, anthropologie, sociologie) tout en restant orientée vers le monde du management. La culture doit aider les étudiants à se remettre en cause car il n’existe pas de recettes préétablies. L’école entend donner au management une capacité à se renouveler et enseigner l’idée de citoyenneté car le management doit être au service de la société. Grâce aux bibliothèques électroniques, les étudiants bénéficieront d’un apprentissage moins linéaire et multidimensionnel.

 

5. Le budget
« Les moyens seront apportés par la puissance du nouveau groupe. » Bernard Belletante
Si les budgets combinés tournent autour de 82 millions € aujourd’hui, la nouvelle entité espère se procurer 130 millions € de recettes pour 2015 sans augmenter les frais de scolarité afin de les maintenir à un niveau raisonnable. Les économies faites dans la mutualisation des services seront redéployées vers la recherche et les innovations pédagogiques. Philip McLaughlin souligne : « Grâce à notre budget renforcé, nous allons trouver des synergies. »

 

Le mot de la fin
« Vu les réactions très positives des étudiants et des équipes, let us write our story and love our future » Bernard Belletante & Philip McLaughlin

 

Patrick Simon