Pneumologue de formation, Gabriel Thabut (Docteur en pneumologie en 2000 puis Professeur en pneumologie en 2012) a exercé pendant 25 ans en milieu hospitalier avant de rejoindre AstraZeneca France en 2018. Le Directeur médical de la division Biopharma dévoile ici comment sa fonction a évolué pour devenir un pont essentiel entre science et société, avec un impact concret sur la vie des patients.
Contrairement à de nombreux médecins qui rejoignent l’industrie pharmaceutique dès la fin de leur internat ou de leur clinicat, Gabriel Thabut a fait le choix d’une reconversion à mi-carrière. « Après avoir exploré le monde hospitalo-universitaire et celui de la recherche publique, j’avais envie de me développer et de découvrir un autre univers » confie-t-il. Une décision nourrie par un profond respect pour l’innovation pharmaceutique. « En 25 ans de carrière, j’ai été témoin de véritables révolutions thérapeutiques. J’ai vu la fin du VIH comme maladie mortelle, la transformation de la prise en charge de la mucoviscidose… L’innovation thérapeutique vient essentiellement de l’industrie pharmaceutique, avec des investissements en R&D phénoménaux qu’aucune structure publique ne peut égaler. » Cette triple expérience constitue aujourd’hui sa valeur ajoutée : « mon parcours me donne une vision plus réaliste de l’hôpital et du secteur de la santé. J’apporte cette connaissance approfondie du patient et du fonctionnement médical, avec une perspective plus lucide et pragmatique que celle qui pourrait être développée par des équipes purement marketing » estime-t-il.
Un rôle transformé par les nouveaux enjeux de santé
En six ans chez AstraZeneca, Gabriel Thabut a également été témoin d’une profonde évolution de sa fonction. « En une dizaine d’années, le département médical s’est considérablement étoffé, et est passé d’un rôle essentiellement centré sur des activités de partage de données scientifiques, d’information médicale, de pharmacovigilance à un rôle résolument partenarial avec l’écosystème de santé » explique-t-il. Au-delà des aspects purement scientifiques et réglementaires, « nous avons développé une vision holistique qui dépasse le simple médicament. Aujourd’hui, nous nous intéressons à l’organisation des soins, aux parcours patients, à l’accès au bon traitement, au bon médecin, au bon moment. En parallèle, nous produisons de la connaissance sur les pathologies, l’épidémiologie, et nous soutenons activement la recherche. » Cette évolution reflète l’ADN d’AstraZeneca, qui investit massivement en R&D, « un cinquième de notre chiffre d’affaires, soit 13,6 milliards de dollars investis en R&D en 2024, ce qui nous place parmi les tout premiers de notre secteur au niveau mondial » précise Gabriel Thabut. L’une des singularités d’AstraZeneca réside aussi dans sa vision interconnectée des pathologies, mais aussi dans la capacité de ses équipes présentes sur le terrain à interagir à la fois avec les médecins spécialistes mais aussi les médecins généralistes, qui se traduit par un maillage territorial unique. « Nous sommes l’une des rares entreprises pharmaceutiques à maintenir des équipes médicales sur le terrain au contact des médecins généralistes qui restent la pierre angulaire du suivi des patients. Ce maillage nous permet d’être à l’écoute des besoins réels et de concevoir des solutions transversales à différentes aires thérapeutiques. »
Un secteur d’avenir pour les jeunes talents scientifiques
Pour les jeunes médecins ou chercheurs qui envisagent une carrière scientifique, Gabriel Thabut voit dans l’industrie pharmaceutique un terrain particulièrement fertile. « L’investissement dans la recherche est colossal, avec des équipes au top niveau mondial. C’est extrêmement attrayant d’être exposé plusieurs fois par mois à des molécules en développement, de contribuer à ce foisonnement scientifique. » Mais ce qui distingue véritablement le secteur à ses yeux, c’est l’attention portée au développement professionnel. « L’industrie pharmaceutique a compris que le premier atout d’une entreprise, ce sont les hommes et les femmes qui la composent. » Une culture du développement qui se traduit chez AstraZeneca par une grande mobilité interne. « Nous offrons la possibilité d’occuper différents métiers dans différents pays. L’entreprise a bien compris que la meilleure chose qu’elle puisse faire pour améliorer sa performance, c’est d’avoir des individus heureux et épanouis. » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si 84 % des employés la considèrent comme une Great place to work. Avec plus de 2 000 collaborateurs en France (et 94 300 dans le monde), 140 essais cliniques en cours et une position de leader dans plusieurs aires thérapeutiques majeures, AstraZeneca offre ainsi un terrain d’expression unique pour celles et ceux qui veulent conjuguer excellence scientifique et impact concret sur la santé des patients.
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