Pour ses 120 ans, Montpellier Business School (MBS) a tenu à afficher son ambition pour 2030. Pour Didier Jourdan, son directeur, l’école doit laisser sa marque et avoir un impact social en son sein, en France et même dans le monde en matière d’éducation avec la volonté de rassembler.
Premier objectif pour MBS : réaliser plusieurs alliances stratégiques d’ici 2030. « Je crois en la politique de sites et je suis pour la pluridisciplinarité. Ensemble nous allons plus loin. Nous travaillons actuellement avec SupAgro Montpellier sur la création de Mastères spécialisés®. Nous allons également proposer un MSI labellisé Conférence des Grandes Écoles en design avec l’école d’architecture de Montpellier. Nous ne nous interdisons rien. Nous avons discuté avec Toulouse Business School et les universités montpelliéraines« , commente Didier Jourdan.
Changer le monde, la grande ambition de MBS
« Nous souhaitons avoir une empreinte sociale en France et à l’étranger. À l’interne, nous avons développé une politique sociale pour les collaborateurs et les élèves et nous pratiquons l’éthique et la RSE que nous enseignons. À l’international, nous intervenons en Afrique et notamment à Dakar où nous sommes installés, mais aussi en Amérique Latine et bientôt en Asie. Pour moi, c’est un devoir d’aller apporter notre contribution à ces continents« , explique le directeur de MBS. Pour offrir une chance aux étudiants africains, la business school de Montpellier a réalisé un partenariat avec des entreprises et des personnalités afin d’offrir aux étudiants sénégalais la chance d’étudier dans une des meilleures écoles françaises. En outre, 30 % des étudiants qui viennent de Dakar voient leurs frais de scolarité et de vie pris en charge entièrement. Cette initiative est également menée à Saint-Domingue pour le continent sud-américain en partenariat avec le ministère de l’Education local.
En marge de cette volonté d’avoir un réel impact sur le monde, MBS internationalise ses contenus, ses élèves et son personnel académique. « 60 % de nos professeurs et 25 % de nos étudiants sont d’origine étrangère« , précise David Roubaut DGA chargé des affaires académiques. L’école propose aussi l’intégralité de ses formations en anglais et en français, bientôt rejointes par l’executive MBA et les trois années de Bachelor. D’ici 2020, l’offre de MBS sera enseignée dans les deux langues.
« Notre responsabilité est de préparer des élèves à vivre dans le présent et à évoluer positivement vers l’avenir. Je suis un fervent partisan de l’enseignement en anglais et de la défense du français. C’est pourquoi je prône une maîtrise de ces deux langues. Ainsi, nos étudiants passent la certification Voltaire. Nous souhaitons également faire rentrer les étudiants étrangers dans la culture française et européenne, car l’Europe est l’addition de toutes les intelligences« , déclare Didier Jourdan.
L’école a toujours été à la pointe de l’innovation sociale. L’équité est parfaite dans la répartition des genres entre ses élèves. Elle a également été la première grande école de commerce à s’ouvrir aux filles en 1917. Il semblerait donc qu’elle continue dans son ambition de transformer la société à l’échelle locale, nationale et mondiale.
MBS et l’apprentissage
MBS fêtait également les 20 ans de son offre en alternance, un choix que Didier Jourdan décrit comme politique. « En 1997, quand je crée l’alternance, c’est pour une raison centrale. Je voulais permettre à des jeunes issus des milieux défavorisés – mais pas que – de faire des études sans avoir de préoccupations financières. Je souhaitais également leur donner la possibilité de renouer avec les règles de la société par le contact avec l’entreprise. » Aujourd’hui, l’école ambitionne d’être reconnue comme le 1er Career Centre de France. Matthias Bauland, DGA en charge du développement se félicite de ce qui est proposé à MBS : « notre école n’offre pas que de la formation, mais également un accompagnement et un tutorat exercés par des professionnels pour tous nos étudiants. »
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